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La portée générale de l'AICC
L’initiative AICC (Action, Inaction Facing Climate Change) a été créée en septembre 2022. Ce groupe de réflexion a pour objectif de jeter un regard critique sur les connaissances relatives au changement climatique et d’élaborer des solutions pour passer de l’inaction à l’action. Ces solutions sont destinées à être discutées avec les décideurs politiques, les entreprises, les citoyens et les autres parties prenantes.
Le consortium interdisciplinaire rassemble 25 partenaires fondateurs, principalement des chercheurs, travaillant dans 15 universités et centres de recherche en France, en Belgique, en Suisse, au Canada et aux États-Unis.
Les questions liées à la technologie, à la demande des utilisateurs (consommation, mobilité, énergie, chauffage/climatisation), au prix, à la réglementation et à la législation sont au cœur de notre initiative.
Notre consortium adopte une approche interdisciplinaire en réunissant des spécialistes de l’économie, de la finance, des choix sociaux, de l’ingénierie, de l’économie politique, de la physique et des sciences de l’environnement.
Nous pensons que des approches issues de différentes disciplines sont nécessaires pour faire face à la situation actuelle, que l’on pourrait trop souvent qualifier d’inaction.
Énergie :
énergie fossile contre énergie durable, énergie nucléaire, transition énergétique, empreinte numérique, véhicules électriques, ingénierie climatique.
Entreprises et marchés :
Questions énergétiques industrielles, obsolescence programmée, déchets.
Dimension spatiale :
mobilité urbaine, formes durables d'urbanisation, pollution locale et mondiale, rôle des forêts, commerce international
Dimension financière :
finance verte, lavage vert, assurance contre les catastrophes naturelles, compensations financières
Thèmes transversaux :
mesure du bien-être, niveau de vie et transition écologique, demande individuelle, comportement adaptatif, changement de mode de vie, économie comportementale, prix, réglementation et incitations, attitude face au risque et à l'incertitude.
Thèmes
Différents sujets liés au changement climatique ont été identifiés et regroupés en cinq domaines.
Stratégie de communication proposée par l'AICC
La stratégie de communication s’appuiera sur différents types de contributions, structurées selon un format commun, comme détaillé ci-dessous. La plupart des contributions seront mises en ligne. Chaque partenaire de l’AICC sera responsable de la diffusion de son sujet. Il utilisera soit des conférences vidéo, soit des sessions enregistrées (avec un panel d’experts), comme indiqué ci-dessous. Chaque sujet sera traité à son propre rythme. Toutefois, un nombre suffisant de contributions devrait être disponible avant le coup d’envoi.
État des lieux
Que savons-nous du sujet : statistiques de base, technologie, rôle du marché et des gouvernements, impact environnemental, responsabilité climatique ?
Solutions envisagées
Quelles sont les solutions envisagées actuellement, qu'elles soient technologiques, juridiques ou politiques, déjà mises en œuvre ou à l'étude ?
Obstacles / contraintes
Quels sont les obstacles technologiques, individuels, politiques et commerciaux à la mise en œuvre des solutions envisagées ? Les incertitudes et le manque de confiance doivent également être identifiés.
Recommandations
Quelles sont les recommandations de l'AICC en ce qui concerne les changements de comportement à encourager et les politiques à adopter ? Des recommandations spécifiques seront fournies aux différentes parties prenantes : citoyens, organisations, État, entreprises.
Format
Chaque contribution sera structurée selon le format suivant en 4 étapes.
Conférences enregistrées
Deux types de conférences sont envisagés.
- Le premier est généralement divisé en vidéos indépendantes de 5 à 15 minutes. Dans ce cas, plusieurs vidéos seront proposées sur le même sujet et organisées comme les chapitres d’une conférence.
- La seconde est une conférence standard couvrant un sujet en une seule vidéo, généralement d’une durée de 30 à 45 minutes. Ce deuxième type de conférences convient aux contributeurs suffisamment expérimentés pour attirer l’attention du public en ligne pendant une longue période.
Les conférences seront publiées sur le site web de l’AICC dédié au MOOC FUN et, plus tard, sur d’autres plateformes.
Les conférences s’adressent à un public d’étudiants et de chercheurs, mais aussi aux citoyens intéressés par le changement climatique.
Pour une session, un partenaire de l’AICC invitera 2 à 4 experts externes à débattre sur son sujet. Les questions seront posées par l’organisateur de la session ou par un modérateur (qui peut animer une ou plusieurs sessions).
Les sessions sont généralement moins techniques que les conférences et s’adressent à un public plus large. Une session, qui peut être organisée sous la forme d’une table ronde, confronte les points de vue de plusieurs experts, généralement de disciplines différentes, sur le même sujet.
Une session peut être enregistrée de manière indépendante ou faire partie d’une conférence ou d’un atelier.
Sessions
Conférences
L’AICC organisera des conférences à l’intention d’un public composé d’universitaires, de membres du personnel ministériel (environnement, transport, énergie, finances, commerce), de consultants et de parties prenantes. Nous encouragerons la couverture médiatique de ces événements afin d’atteindre un public nouveau et plus large et, si possible, les parties prenantes.
Les membres de l’AICC se réuniront en ateliers de quelques jours pour examiner un nombre limité de sujets et produire des livres blancs, principalement destinés à être diffusés auprès des décideurs politiques et des parties prenantes (en plus de la diffusion dans le monde universitaire). Un nombre limité de spécialistes pourra être invité en fonction des sujets. Ces ateliers peuvent être l’occasion d’élargir le groupe des membres de l’AICC.
Les conférences, les sessions et certains éléments des conférences et des ateliers seront accessibles au public sur notre site.
Ateliers
Commentaires finaux
C'est la diffusion de l'information. Une majorité de parties prenantes, par ignorance, par manque d'intérêt ou par fatalisme, pensent encore que le changement climatique n'est pas de leur ressort. Or, les connaissances de base sont essentielles, non seulement pour les chercheurs et les étudiants, mais aussi pour les citoyens et les consommateurs, sans oublier les entreprises et les autorités publiques.
C'est le développement de solutions motivantes et réalisables qui passent le cap de l'économie, de l'acceptabilité, de la technologie et de l'environnement. Les réflexions sur le changement climatique sont souvent trop optimistes (en 2050 ou 2060, tout ira mieux) ou trop pessimistes (il est trop tard pour agir). En attendant, peu de solutions, souvent dogmatiques ou contre-productives, sont proposées, sans qu'une analyse exhaustive ne soit menée. Il faut des analyses globales, qui dépassent d'ailleurs les frontières des pays qui mettent en œuvre des solutions au changement climatique. Les transferts de technologies, de connaissances et de moyens financiers doivent être mis en œuvre concrètement et à grande échelle. La complexité de ces questions peut être mieux abordée grâce à une approche interdisciplinaire.